Du lien entre le Yoga et QPUC…. 🏆

Le Yoga, c’est une discipline qui apporte beaucoup bien au-delà des tapis. On vous le répète souvent, mais l’avez-vous déjà ressenti ? Si vous rencontrez les bonnes personnes qui vous guideront sur le chemin du yoga, vous pourrez en découvrir toute la puissance et tout ce que le yoga peut vous apporter au quotidien dans des circonstances parfois inattendues.

J’ai récemment occupé vos débuts de soirée lors de mon passage à Questions pour un Champion (QPUC), 5 émissions qui ont été très intenses à enregistrer. Quel lien entre le yoga et un jeu télé, me direz-vous ? Et bien pratiquer régulièrement le Yoga fait toute la différence. Même si je n’ai pas gagné la cagnotte, j’ai beaucoup appris lors de ces émissions, et je dirais même que j’ai encore plus appris dans les émissions où j’ai perdu. J’ai pu complètement appréhender la puissance du yoga dans cette situation plutôt inhabituelle. C’était la 3^ème fois que je tentais cette aventure. La première en 2011, la seconde en 2010 : j’avais chuté à l’épreuve des 4 à la suite à chaque fois.

Petite parenthèse pour ceux qui auraient manqué mes passages télé 2021 😰 : j’ai gagné les 2 premières émissions, perdu à l’émission 3 lors du Face à Face final 11 à 12, mais comme le gagnant est parti j’ai eu le plaisir de revenir lors d’une 4^ème émission que j’ai de nouveau remporté, puis j’ai perdu à la 5^ème émission lors du 4 à la suite – ironie du sort à cause d’une mauvaise réponse sur Londres et le stade de Twickenham. Donc au total je suis 3 fois championne 🏆

Pour résumer, le Yoga m’a permis d’être armée pour :

• Gérer mon stress
• Être dans l’effort sur le long terme
• Révéler la puissance du mental
• Être dans le moment présent et y prendre plaisir
• Me reconnecter à mon Moi sincère

1/ Gérer mon stress

Bien sûr la dimension première où le yoga a été déterminant est dans la gestion de cet énorme stress généré par l’enregistrement d’une telle émission. Franchement on a 10.000 questionnements internes quand on arrive sur le plateau – et même avant d’ailleurs ! -, pas mal de peur (du ridicule mais pas que !), et c’est la capacité à gérer ce stress qui permet de faire la différence. Le niveau de connaissance des candidats est plutôt équivalent à part quelques candidats extra-terrestres qui ont avalé l’Encyclopédie au petit déjeuner.

Donc il est fondamental de se reconnecter avec les bases du Yoga :

• Ancrage : être bien sur ses appuis, fermement ancré, aligné ; en gros t’es en Tadasana ou en Samasthiti mais avec les mains sur le buzzer. Une bonne posture pour une bonne respiration pour avoir les idées claires.

• Respiration : une bonne respiration yogique complète permet de contrôler sa respiration, et de contrer le fait de simplement respirer avec le 3^ème étage (zone claviculaire) avec le stress qui monte. Dès que je sentais ma respiration se raccourcir, je me suis reconnectée à cette respiration à 3 étages. J’ai même fait quelques cycles de respiration Brahmari dans ma loge pour aller activer un peu plus le système parasympathique.

• Concentration et Drishti : orienter son regard sur un point et faire abstraction du reste, comme quand tu es dans la posture de l’arbre – voire quand tu fais voler ton arbre comme en Rocket et que tu es en alerte pour écouter tous les changements internes.

2/ Être dans l’effort sur le long terme

Tout cela c’est déjà énorme quand vous tournez une émission. J’en ai fait 5 de suite, et tout s’est passé en une seule journée !

Petit tour en coulisses : J’étais convoquée à 8h le matin, donc lever très matinal. J’avais voyagé la veille au soir et j’avais dîné avec mes parents, donc coucher tardif. Heureusement l’hôtel prévu par la production était près du lieu de tournage, mais bon peu dormi quand même. Ensuite on enchaîne : coiffage, maquillage, habillage, pendant ce temps la pression et le stress montent inexorablement. L’équipe est super sympa, on discute de Biarritz et du Yoga. Même si j’ai la chance d’avoir déjà participé cela reste une expérience très impressionnante. On a le temps de se poser dix milles questions, à avoir tous les dialogues mentaux et les pensées limitatives qui passent en boucle. Il est donc fondamental de réussir à décrypter les signes physiques et mentaux du stress – tiens c’est ce que j’apprends à mes élèves lors de mes ateliers Préparation des Examens avec le yoga. Et après c’est parti, on arrive sur le plateau et let’s play ! 

Au-delà de gérer son stress, c’est de le gérer de façon répétée sur le long terme puis d’ajouter la dimension gestion de la fatigue et déjouer les pièges du mental qui s’habitue à la situation. Et là clairement j’ai de quoi m’améliorer car j’ai nettement manqué de discernement à l’émission 3 car gros coup de pompe. J’avais oublié de prendre des gâteaux à l’hôtel (il y avait des madeleines emballées que j’ai oubliées de prendre au moment de partir le matin), et j’étais tellement persuadée que j’allais faire un petit tour et puis s’en va que je n’avais pas pris de fruits secs avec moi. La répétition d’un effort intense – physique et/ou intellectuel – puise énormément d’énergie. Entre l’émission 2 et l’émission 3 j’aurais dû mieux gérer le manque de sucre car ça m’a clairement coûté un manque de lucidité sur des questions « faciles ». J’ai perdu beaucoup de points bêtement.

Comme quand le corps s’habitue à une posture et a besoin de nouvelles options pour progresser, ce jeu demande de rester mobilisé intellectuellement dans la durée, à dépasser la fatigue physique et psychique, à oser et aller au-delà de ses peurs.

L’endurance et le maintien d’un effort long et constant, tout en écoutant les signaux de son corps et en allant toujours et encore de l’avant, voilà ce qu’apporte la pratique régulière et engagée du yoga. Ne pas baisser les bras parce que cela fait des années que tu travailles sur des équilibres qui viennent lentement. Cela me fait beaucoup penser à mon dernier week-end de Yoga que j’avais fait à Londres en janvier 2020 (la vie d’avant….) quand en moins de 24 heures j’avais fait 7h30 de workshops avec Jason Crandell et Marcus Veda. J’en étais ressortie vidée et tellement heureuse. Un effort long, constant, que j’avais dosé tout de même pour pouvoir profiter à fond.

3/ Révéler la puissance du mental

Au-delà de l’endurance physique, c’est surtout toute la puissance du mental procurée par la pratique régulière du yoga et de la méditation qui m’a permis de réaliser mon parcours. 

Le Yoga permet de consolider sa confiance en soi, sans excès, dans la juste mesure. Il nécessite de travailler avec humilité, dans la juste valeur de ce que l’on est, tel qu’on est, avec nos forces et dans la conscience de nos faiblesses. J’ai toujours douté de moi, avec des niveaux plus ou moins élevé de doute au fil des années. Le doute en soi n’est pas une mauvaise chose, par contre il est nécessaire de pouvoir maîtriser ce doute et l’utiliser comme une force pour ne pas se laisser tétaniser par le doute. 

Pendant mon parcours j’ai énormément douté. Franchement les candidats sont super calés sur beaucoup de sujets et on a vite fait de se laisser impressionner par les autres : ceux qui en savent plus, ceux qui réussissent là où vous échouez, ceux qui parlent avec aisance, ceux qui sont bien habillés, etc. C’est comme quand on va dans un cours de yoga, on peut rapidement être impressionné par ceux qui font des pincha ou de handstand avant même que le cours ait commencé (situation vécue lors d’un cours à Londres). La force mentale vous permettra de prendre l’ascendant psychologique, sans pour autant vouloir écraser les autres, mais en gagnant. 

Parfois il suffit d’un mot, d’un regard, pour que la confiance se fasse. Votre professeur de yoga saura vous donner confiance quelque soit votre niveau, quel que soit le degré d’avancement de votre pratique. Ce n’est pas parce que vous ne tenez pas sur les mains ou sur la tête que votre pratique vaut moins. 

Calmer son mental pour mieux mobiliser ses forces vers un but précis, calmer les dialogues mentaux, apaiser les tensions : tout cela est entraîné grâce à la méditation. 

Sans aucun doute c’est l’émission 3 (celle où je perds au face à face) que j’ai préférée car c’est celle où j’ai été puisé dans mon vrai Moi et dans ma force intérieure. Alors certes à la fin j’ai perdu mais plus à cause de la fatigue et au manque de lucidité, et mon adversaire était doué. Je finis dernière du 9 points gagnants ; aux 4 à la suite mes deux adversaires m’obligent à aller faire au minimum 3 points, puis à me qualifier dans un tie-break général. Sans ma capacité à me recentrer rapidement, à me remobiliser après avoir été déstabilisée je n’aurais jamais pu aller au face à face. Ce sont ces milliers d’heures sur les tapis, dans les bons et les mauvais jours, la pratique et le recentrage sur ma propre pratique qui m’ont permis de développer cette force et cette confiance. La préparation mentale est aussi importante que la préparation intellectuelle et la préparation physique. Et se dire aussi avec confiance qu’on est là pour une raison, rien n’arrive par hasard.

4/ Être dans le moment présent et y prendre plaisir

Je reste convaincue qu’on ne fait bien quelque chose que si on prend plaisir à ce que l’on fait. Et j’ai adoré cette journée, je me suis amusée, les candidats, l’équipe de production, tous les intervenants étaient très sympathiques et bienveillants, et je pense que cela se ressent dans les émissions. Cela permet aussi de vraiment profiter.

Laisser glisser et ne pas s’accrocher à ce qui n’est plus, voilà ce que j’ai fait quand je donnais une mauvaise réponse. Rien ne sert de ressasser, il faut passer à autre chose et se remobiliser.

Certains me questionnent pour savoir d’où viennent mes connaissances. Je n’ai pas vraiment de recette magique, mis à part la curiosité intellectuelle. Être curieux, explorer, expérimenter, tout en étant pleinement conscient à ce que l’on fait. Acquérir de la connaissance en étant présent à ce que l’on fait, à ce que l’on lit.

Entrainer sa mémoire, jouer à des jeux de stratégies, faites des Lego. Soyez présent à ce que vous faites, pas dans le passé ni dans l’anticipation du futur. 

D’ailleurs je pense que c’est aussi l’un des facteurs de ma défaite lors de la 5^ème émission. J’ai eu plus de mal à rester dans le moment, je commençais à anticiper les aspects organisationnels si je venais à gagner : modifier mon vol pour le retour est-il possible ? serais-je revenue à temps pour m’occuper des enfants (mon mari bossait le lendemain soir) ? quel type de congé prendre pour cet éventuel 2^ème jour de tournage ? …. Bref mon esprit s’est éparpillé et a été moins disponible, ajouter à cela la fatigue et le manque du sucre, et j’ai trébuché sur une question facile sur Londres (une vraie honte pour moi 😅). Je suis retombée dans mon travers et le conseil que je peux vous donner : écoutez la question calmement ! Tout comme on écoute des instructions claires et précises quand on explore une nouvelle posture ou une variation d’une posture connue.

5/ Me reconnecter à mon Moi sincère

Mon passage à QPUC aura permis de reexprimer tout mon amour pour la musique et la place centrale qu’elle a dans ma vie.

Ma mère m’a toujours parlé du sens du rythme qu’elle pense que j’ai. De ma petite enfance j’ai la mémoire des vibrations et d’émotions liées à la musique. J’ai été traumatisée par Pierre et le Loup, et je me rappelle quand je me réfugiais sous la table pour me cacher. Quand il y a quelques années c’était la musique d’une pub j’étais obligée de me boucher les oreilles tellement cette musique me terrorise.

Mon premier souvenir de musique « contemporaine » c’est la claque prise avec Born in the USA entendu à la radio en 1984, j’avais 6 ans. Puis après une boulimie musicale qui parfois se modère et après reprend de plus belle. Les classiques, enfin MES classiques, mes hymnes de l’année que je me joue pour me donner du courage. Les nombreux concerts, les mythiques soirées au pub avec mon mari à Dublin pendant ma première formation de Yoga, avec ce DJ qui a enflammé nos soirées (oui rude les Surya Namaskar le lendemain sur la digestion des pintes), les karaokes dans ma voiture sur le chemin du boulot.

Y’a rien qu’à voir comment l’étincelle apparaît à l’évocation de Led Zeppelin ou David Bowie. Et pour RATM, c’est une ligne de basse que je jouais d’antan ; je me suis tellement retenue d’agiter la tête comme une headbanger sur le plateau.

Je ne sais plus où j’ai lu que ce qu’on écoute dans notre enfance façonne notre oreille pour le futur. Il est donc plus que temps que je reprenne l’éducation musicale de mes enfants en main 

Pour conclure,

Je suis hyper fière de mon parcours, et de la façon dont il s’est déroulé, de tout le ressenti et la mise en perspective de la puissance du Yoga. Tout ça me donne envie d’écrire plus longuement sur les 8 branches du Yoga et leur application dans notre quotidien.

C’est peut-être enfoncer des portes ouvertes, je ne sais pas et après tout je m’en fiche un peu. Certains penseront que tout ceci n’est qu’une liste d’évidences. Quoi qu’il en soit, plus que la pratique du yoga c’est avec qui vous pratiquez qui est important, qui vous accompagne. Est-ce un professeur qui vous fait explorer toutes les dimensions du yoga, quel que soit votre niveau, avec bienveillance ? Est-ce que vous ressentez que vous progressez ? Les 8 branches du Yoga s’expriment pleinement et entièrement dans votre vie.

La pratique faisant la synthèse parfaite (pour moi) de toutes ces dimensions du yoga c’est le Rocket Yoga. Venez essayer ce type de cours ! C’est accessible à tous, sauf à ceux qui débutent totalement le yoga, dans ce cas-là préférez des cours plus adaptés avant de venir au bout de quelques semaines goûter les joies du Rocket.

Au-delà du Rocket chacun de mes cours vous fera tendre vers ces bienfaits. Dites-moi celui que vous pratiquez et ce que cela vous apporte. Et diffusez, partagez pour permettre au plus grand nombre de s’épanouir et devenir soi-même dans sa pratique.

See you soon on the mat 💖